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L'aveugle

La pâle rougeur mélangée
au jaune et à l'orangé
qui dans une touche rosée,
Faisait du soleil sa beauté
Les flocons si légers,
qui au vent tourbillonnaient
sur le sol déjà prêt,
se laissaient retomber
La brise fraîche de l'été,
l'odeur de l'herbe mouillée
la grandeur des montagnes enneigées
les fleurs parfumées
le rythme des pas cadencés
l'accélération de ses jambes musclées
la magnificence de son galopé
la fumée de sa respiration saccadée
la gaîté de sa liberté
la rapidité de ses foulées
la chaleur de son amitié
le sable foulé de ses pieds
l'aveugle accidenté
qui ne pouvait admirer
la bête animée
et la paysage d'une grande beauté
se vit étonné
émerveillé par sa clarté
enfin arrivée
sous son regard émerveillé